On passe du temps sur les réseaux sociaux, on lit des livres / des blogs, on écoute des podcasts, etc. Tous les 2 semaines, on partage avec vous nos coups de coeurs.
Cette semaine :
Vous voulez aussi partager vos découvertes, vos coups de coeurs? N’hésitez pas à les ajouter en commentaires en bas de l’article!
Podcasts & Émissions de radio

Gaëlle, maternité libre et recomposée
Épisode 134 – Bliss Stories
Famille nombreuse de 5 enfants : vocation ou improvisation ?
Parfois une famille nombreuse ça se prévoit, et puis parfois ça s’improvise. Et contrairement aux idées reçues, une tribu d’enfants ne nécessite pas forcément une organisation au cordeau. En tout cas, c’est l’intime conviction de mon invitée d’aujourd’hui qui n’était pas du tout partie pour se retrouver cheffe d’un gang de 5 enfants.
Se (re)trouver grâce à la maternité
Et pourtant, grossesse après grossesse, ces bébés ont déboulé dans sa vie, souvent comme des pochettes surprise, et lui ont prouvé que la maternité pouvait être un moyen de se trouver, voire de se révéler. Il a fallu traverser des gros moments de doutes et prendre pas mal de risques, mais en devenant maman, Gaëlle a surtout découvert la puissance du lien mère-enfant, et s’en est emparée pour devenir une femme indépendante, s’affranchissant de toutes les injonctions et de tous les schémas dans lesquels on aurait pu l’enfermer. Au fur et à mesure qu’elle donnait naissance à ses enfants, vivant des grossesses et des accouchements radicalement différents, elle a pu dessiner l’étendue de ses capacités et y puiser de la confiance et une force insoupçonnable.
Vive le lâcher-prise !
L’histoire de Gaëlle c’est aussi celle d’une femme amoureuse, qui a rencontré son âme soeur alors qu’elle avait déjà 3 enfants d’une précédente union et qui, s’est laissée embarquer dans une deuxième vie de famille sans même l’avoir vraiment cherchée. Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, vous découvrirez donc la trajectoire d’une femme éprise de liberté, qui a su se détacher de toutes les conventions dictées par la société, une femme qui porte le lâcher prise en étendard et qui est devenue celle qu’elle voulait être grâce à une petite révolution appelée maternité.

Tout comprendre du développement psychomoteur de l’enfant – Marion Leuger – Psychomotricienne
Épisode 87 – La Matrescence
C’est un aspect que je n’ai jamais abordé dans ce podcast : la motricité. Peut-être parce que je n’ai jamais été spécialement intéressée par ce sujet pour ma première fille, peut-être aussi parce qu’il faut ingérer tellement d’informations quand un bébé arrive dans nos vies que j’ai volontairement zappé cette partie!
Mais maintenant que j’ai découvert ce monde, je le trouve fascinant.
Les spécialistes de la motricité sont les psychomotricienn.es. Ce sont eux qui nous aident, nous aiguillent, interviennent parfois dans les écoles et tentent de nous réconcilier avec les gestes du quotidien.
Pour les enfants, cette spécialité est très précieuse. Marion Leuger, est psychomotricienne sur la région de Toulouse et accompagne au quotidien des enfants et leurs familles.
Dans cet épisode, je lui ai demandé de reprendre les bases, elle vous explique les réflexes archaïques, les étapes pour apprendre à marcher, les postures à éviter pour son bébé, la motricité libre et sa définition. Avec beaucoup de douceur, Marion apporte son regard de professionnelle pour parler des signes qui pourraient inquiéter les parents sur le développement.
Et puis sur une note plus fun, on parle également des toboggans! Laissez vos enfants remonter les toboggans à l’envers, Marion vous explique pourquoi c’est important pour son développement.
Si vous êtes jeunes parents et perdu sur l’éveil moteur, cet épisode est fait pour vous!

Adopter une fratrie, le rêve pour Ann, maman de deux enfants nés aux Philippines
Épisode 88 – La Matrescence
A 21 ans, Ann apprend qu’elle n’aura probablement pas d’enfants biologiques. Elle n’est pas en projet bébé, mais la nouvelle est un choc pour la jeune femme.
Avant même de rencontrer son futur mari, Ann sait que son parcours pour devenir mère sera chaotique.
Quand le choix de l’adoption se propose à eux, Ann et son conjoint n’ont pas encore 30 ans. C’est jeune. Et pas forcément un avantage aux yeux du monde complexe de l’adoption.
Ann rêve secrètement d’une fratrie, de pouvoir avoir sa famille comme elle l’avait imaginé.
Dans cet épisode, Ann raconte la ténacité qu’il faut pour devenir mère, un processus qui dure plusieurs années et non 9 mois. Elle explique pourquoi ils ont choisi un organisme privé, les critères requis qui sont demandés pour être autorisés à adopter. Elle raconte les hauts et les bas, les coups du sort, l’attente interminable mais surtout cette rencontre tant attendue avec ses 2 enfants, nés aux Philippines.
A travers son récit, on voyage, on espère, on comprend une partie de ce que les parents traversent pour arriver à serrer leurs enfants dans les bras.
Mais justement, une histoire d’adoption ne s’arrête pas là, elle commence également à la rencontre. Alors comment on tisse le lien ? Comment on communique avec des enfants qui ne parlent pas notre langue ? Comment on gère la famille qui veut elle aussi accueillir les enfants ? Comment vit- on sa matrescence quand on passe de 2 à 4 en quelques jours ? Comment c’est la vie d’après ? Est-ce qu’on est suivi?
Bref Ann dévoile une partie de la vie des familles qui adoptent, l’amour qui les lie et le bonheur qu’elle ressent, plusieurs années après cette aventure incroyable. Et elle tenait à montrer que l’adoption, c’est aussi des histoires heureuses.

Le pouvoir des mères
Épisode 23 – Un podcast à soi
Comment les mères de classes populaires et/ou racisées se voient refuser l’accès au statut de « bonne mère » ? Pourquoi les mères « écolo », adeptes du maternage proximal et de la non violence éducative, sont-elles considérées comme « aliénées » ? Pourquoi les enfants ne sont jamais présents dans les réunions féministes ?
Historiquement, la maternité a toujours fait l’objet de nombreuses dissensions dans le féminisme : là où certaines l’ont dénoncée comme aliénante, d’autres l’ont mise en avant pour plus de droits des mères. Aujourd’hui, comment aller plus loin sans figer la maternité dans une essence féminine, ni exclure les mères des mouvements féministes ? Bref, comment politiser la maternité ?
En allant à la rencontre des mères qui se battent contre les violences policières, en évoquant les mouvements de mères pour la justice climatique, en donnant la parole à celles qui décident de se consacrer à leurs enfants, un temps, ou aux mères célibataires qui tentent de tout concilier, avec difficulté, Charlotte Bienaimé donne à entendre la puissance incarnée par des maternités plurielles et dés-uniformisées. Elle s’interroge donc dans cet épisode sur de nouvelles formes de parentalité.

La mère porteuse
Les Pieds sur terre
Condamnée à un an de prison avec sursis pour avoir réalisé des gestations pour autrui, cette mère de famille raconte pourquoi elle a fait ce choix et comment elle en est venue à « vendre » le même enfant à plusieurs couples et ce à deux reprises.
Dans Le Corps et l’argent, livre publié en 2010, le philosophe Ruwen Ogien compare l’achat de services sexuels, la vente d’organes et la gestation pour autrui rémunérée. Il pose entre autres la question suivante : aurions-nous un devoir moral de mettre notre corps à disposition de ceux qui en ont besoin ?
Ruwen Ogien se demande également pourquoi ces services ne pourraient pas être achetés ou vendus si telle est la volonté des partenaires de l’échange. Dans son livre, il détaille certaines raisons opposées à cela et s’attarde en particulier sur les arguments dits conséquentialistes. Pour certains, en effet, ces échanges ont des conséquences monstrueuses, ne produisent que des inégalités sociales et du malheur humain. Pour d’autres, qui se soucient tout autant des conséquences de nos actes, ces échanges ont des effets positifs.
Aujourd’hui, en France, la GPA se pratique et l’interdire est impossible. Alors pourquoi refuser de légiférer, d’encadrer cette pratique pour la rendre plus humaine, plus juste et moins dangereuse ? C’est la question que vous vous poserez peut-être en écoutant l’histoire que vous allez entendre.

Allongement du congé paternité : une avancée pour l’égalité salariale ?
Travail (en cours)
A partir du 1er juillet 2021, le congé paternité en France passe de 11 jours à 25 jours, en plus des trois jours de congés naissance prévus par le code du travail. Derrière cette avancée, il y a l’idée que le congé paternité est essentiel pour que le père puisse s’investir dès le début de la parentalité. Mais cet allongement n’a pas que des répercussions dans la sphère familiale – il affecte aussi celle du travail.
Dans ce nouvel épisode de Travail (en cours), le journaliste Antoine Lalanne Desmet explore quelles vont être les conséquences de cet allongement du congé paternité sur les inégalités hommes femmes dans le monde du travail. Il a interrogé Hélène Périvier, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques de Sciences Po, et directrice de Présage, un programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre. Antoine Lalanne Desmet a aussi interrogé un couple, Patrice Bonfy et Marion de Bonneville, sur leur expérience de la parentalité. Il a aussi interviewé Véronique Marimon, chief of staff chez l’entreprise Salesforce, sur les congés parentaux proposés par les entreprises, et qui sont parfois plus longs que ceux garantis par la loi.

Clara, le regret d’être mère : « si c’était à refaire, je ne referai pas. Un amour trop grand pour être supportable » (Partie 1/2)
Episode 64 – Sois sage et parle fort
Clara n’a pas eu de traumatisme. Clara n’a pas eu d’enfance difficile. Clara a eu une grossesse heureuse. Clara n’a pas eu de difficulté à tomber enceinte. Clara aime profondément ses filles.
Clara regrette d’être mère.
La maternité épanouie est la plus grande arnaque de l’Histoire. Faire croire à tous et a fortiori, les femmes, que la parentalité est une fin en soi, que devenir mère apporte bonheur et épanouissement.
S’il est aujourd’hui toléré qu’on puisse ne pas vouloir d’enfant, la possibilité de regretter d’être parent n’est tout simplement pas admis. Il n’est pas question d’amour, car oui, il y en a de l’amour, mais plutôt du regret de ce qui entoure la maternité.
Ne plus jamais se réveiller l’esprit libre.
Devoir chaque jour donner à des êtres vivants toute sa personne.
Faire croire qu’on les aime de la même manière, alors que c’est faux.
Avoir l’air fort.e, tout le temps. Être disponible, chaque instant.
Aimer si fort que ça en est insupportable.
Première partie d’un échange puissant avec Clara, maman de deux filles qu’elle aime profondément, mais qu’elle aurait préféré … ne pas avoir.

Regretter la parentalité : « être mère, un cauchemar duquel je ne me réveillerai jamais », avec Clara (Partie 2/2)
Episode 65 – Sois sage et parle fort
A partir de quel moment en vient-on à ne plus pouvoir se voiler la face ? Comment est-il possible d’oser et affirmer qu’avoir eu des enfants que l’on aime plus que tout était … une erreur ?
« Jamais plus tu ne pourras juste t’aimer toi. J’ai pris perpétuité. C’est fini. »
Parce que non, être mère n’est pas toujours synonyme de joie. Non, être parent n’est ni facile, ni évident pour tous et toutes. Pourtant, je le sais, le fait de lire ou d’entendre ces femmes qui regrettent d’avoir donné la vie interpelle et questionne, voire, dérange. Parce que cela remet en cause toute un tas de choses avec lesquelles nous avons été conditionné.e.s
Comme s’il fallait forcément des causes, des difficultés, ou bien des circonstances justifiant ces pensées.
Mais entendons-nous bien : tu as le droit d’aimer au point que cette amour soit trop lourd à supporter. Et non, ce n’est ni parce qu’ils sont petits ou turbulents. C’est là, c’est un fait, et ça reste coincé en travers, pour toute ta vie.
>> Être mère : cette charge de trop, chaque seconde sa vie
>> L’image dorée des réseaux sociaux : la mascarade d’un mensonge
>> Oublier les moments durs ? Une hypocrisie perpétuée depuis des siècles
>> Pression sociétale : sommes-nous donc des êtres conditionnés par l’idée de « la reproduction est la norme » ?
>> Le choix de la non-maternité : une option « non entendable » ?
>> Quand les politiques publiques s’en mêlent et aggravent les choses
>> Comment parvenir à avancer avec ce fardeau … inextricable ?
Une deuxième partie forte. Forte puisqu’elle vient contredire tout ce qu’on aimerait vouloir entendre. Forte car elle amène à débat et réflexion.

L’éducation non sexiste
Episode 46 – PARENTALITÉ(S)
Entrez dans le cabinet de Mathilde Bouychou, psychologue clinicienne, spécialisée en périnatalité.
Dans cet épisode, nous réfléchissons à la manière d’accompagner les enfants de façon plus égalitaire. Comment sortir des stéréotypes de genre? Et quels peuvent être les ressources sur lesquelles les parents peuvent s’appuyer?
Articles

Une maternité plus « naturelle »… mais mamans sous pression
Reporterre
Et si le « maternage proximal » devenait une nouvelle norme ? Les mères adeptes de l’allaitement tardif, du cododo, du portage… subissent parfois une pression pour être parfaites et peuvent pâtir d’un manque de repos et d’aide. L’espoir : la « mobilisation de femmes féministes mères ».
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Tire-lait, je te hais !
Sorocité
Chaque expérience est unique. Dans Sorocité, nous allons aujourd’hui publier un témoignage qui n’a pas pour vocation d’être universel, mais parce que nous pensons que l’intime est politique, il nous a semblé essentiel de le partager. Il est une fenêtre ouverte pour que nous puissions discuter ensemble. N’hésitez pas à nous écrire si vous en avez envie ou besoin. Bonne lecture !

« Les seins sont un scandale. » Faut-il désexualiser l’allaitement ?
MILF média
Il y a quelques jours, Maÿlis, une jeune mère bordelaise, était giflée dans une file d’attente pour avoir allaité son bébé de 6 mois. « Vous auriez dû faire ça chez vous, ce n’est pas quelque chose qu’on fait comme ça, en public », lui a asséné son agresseuse avant de lui décocher une gifle « en pleine poire », comme le raconte Maÿlis dans son témoignage pour Doctissimo. En mars, c’était Amandine, 32 ans, qui était agressée pour le même motif sur un parking de Sainte-Luce, à La Martinique. Depuis plusieurs années, la presse relaie régulièrement des témoignages de mères priées de se couvrir, obligées d’allaiter dans les toilettes ou tout bonnement exclues des lieux publics parce qu’elles donnent le sein. Et nous vivons soi-disant une époque plutôt pro-allaitement. Qu’est-ce que ça serait, sinon ! Alors, pourquoi tant de haine envers les femmes qui allaitent ? Comme le rappellent les autrices de Nouvelles Questions féministes (revue universitaire féministe), dont le dernier numéro est justement consacré à l’allaitement, « [les mères] sont l’objet de nombreux jugements et suspicions : la durée de l’allaitement est trop courte, ou trop longue, quand ce n’est pas la manière d’allaiter qui est sujette à interrogations. […] Qu’une femme décide d’allaiter ou de ne pas le faire, elle est redevable d’une explication, qui satisfera les un∙e∙s et déplaira aux autres. Autrement dit, dans tous les cas, elle le paie chèrement, et ce depuis longtemps déjà ».
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Photo de Ylanite Koppens provenant de Pexels
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