On passe du temps sur les réseaux sociaux, on lit des livres / des blogs, on écoute des podcasts, etc. Chaque semaine, on partage avec vous nos coups de coeurs.
Cette semaine :
Vous voulez aussi partager vos découvertes, vos coups de coeurs? N’hésitez pas à les ajouter en commentaires en bas de l’article!
Et si vous l’avez raté, @bebatut partage cette semaine les débuts difficiles de l’allaitement de sa fille.
Podcasts

Épisode 55 – Sois Sage et Parle Fort
Madam Captain : le dogme de la parentalité bienveillante, j’étais tombée en plein dedans (partie 1/2)
« J’ai réalisé que la parentalité bienveillante et respectueuse telle que je m’évertuais à l’appliquer était d’une violence inouïe pour mon enfant, mais surtout pour moi, maman. » Madeline alias Madam Captain sur les réseaux sociaux est une femme avec un grand F qui parle fort. Maman de 2 enfants et enseignante dans la vie, elle écrit sur l’internet sous le pseudo Madeline. Son article “aliénation des mères 2.0 adieu” mérite d’être lu, et il a eu l’effet d’une bombe sur moi, alors même que je ne suis pas mère.
Madam Captain écrit autant sur la parentalité que sur la libido, le burn-out parental ou la neuroatypie de Mini Captain, les stimulateurs de clitoris ou les théories complotistes, mais surtout sur la mouvance sectaire de l’éducation bienveillante. Il n’est pas un jour sans qu’un contenu parentalité parle de méthode Montessori, portage naturel, coopération avec l’enfant, ou technique pour s’assurer du développement cognitif de son petit. Le genre d’article qui indique de ne pas dire NON, d’expliquer tout à l’enfant, d’initier à la médiation dès 3 ans ou de pratiquer le cododo pour respecter l’instinct naturel.
Problème : ce courant a priori bénéfique a ses gourous et prend aussi des tournures de secte, culpabilisant toujours plus les parents et a fortiori les mères. Qui oserait aller à l’encontre d’une mouvance qui promeut le meilleur pour les enfants ? Madam Captain en a été victime, comme beaucoup. Elle a décidé de parler fort et dénoncer.
– L’origine : neurosciences et sources nébuleuses
– Dolto, Filiozat, Montessori et le reste : #moneymoneymoney
– Course à la perfection, peur de mal faire et culpabilité permanente
– Mouvance sectaire : dénoncer les excès et le burn-out parental
– Le chaudron de l’amour : l’enfant a besoin de limites et d’amour
– Réseaux sociaux, coachs en parentalité, biais de confirmation : danger
Un épisode qui s’adresse à tous : l’éducation et la parentalité est un sujet éminemment politique et intrinsèquement lié à la société patriarcale dans laquelle nous vivons. Merci à @madam_captain et suite de l’épisode dans la partie 2 à venir. Ecris-moi à @marie_la_graine et laisse une note ou un commentaire sur ton application de podcast ! »
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Mère alors #5 – MILF
Chère Tata
« Pour celleux qui sont passé.e.s à côté.
Dans la dernière newsletter, je parle des « tatas » marseillaises, qui réclament depuis plusieurs années des effectifs et une juste reconnaissance de leur travail, dans l’indifférence (quasi) générale. Les « tatas », comme on les appelle à Marseille, ce sont les ATSEM et les personnels de crèche, soit les femmes qui s’occupent de nos enfants toute la journée pour que nous puissions (entre autres) aller travailler.
On oublie trop souvent que c’est l’assignation des femmes peu ou pas diplômées au soin des enfants qui permet aux autres femmes de s’épanouir dans des métiers plus qualifiés.
Les « tatas » sont en grève depuis des semaines, des mois et des années à Marseille. Mais leur combat n’est que peu relayé dans la presse nationale. C’est une lutte de femmes, provinciales qui plus est, et ces grèves impactent essentiellement des femmes (les « mamans », les « mamies », les « nounous »). Il n’y a pas mort d’homme ! En tout cas, pas de quoi faire couler de l’encre dans les grands journaux parisiens. C’est pourquoi j’ai eu envie de parler d’elles. Leur travail est essentiel et leur lutte dit quelque chose des priorités de ce monde, lesquelles ne vont clairement pas aux femmes et aux enfants, quoi qu’en dise le dicton. »
Livre

Ce n’est pas toi que j’attendais
Fabien Toulmé
« Dans la vie d’un couple, la naissance d’un enfant handicapé est un ouragan, une tempête. Quand sa petite fille naît porteuse d’une trisomie non dépistée, la vie de Fabien s’écroule. De la colère au rejet, de l’acceptation à l’amour, l’auteur raconte cette découverte de la différence. Un témoignage poignant qui mêle, avec délicatesse, émotion, douceur et humour. »
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Photo par Designecologist disponible sur Pexels
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