Ce qu’on a aimé #33

On passe du temps sur les réseaux sociaux, on lit des livres / des blogs, on écoute des podcasts, etc. Tous les 2 semaines, on partage avec vous nos coups de coeurs.

Cette semaine :

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Podcasts & Émissions de radio

La PMA, c’est quoi ? (1/2)

Épisode 20 – Camille Podcast

Aujourd’hui en France, seuls les couples hétérosexuels ont accès à la procréation médicalement assistée. Le projet de loi bioéthique prévoit bien d’étendre la PMA à toutes les femmes cisgenres, mais le texte est toujours en discussion au Parlement. En attendant, les couples lesbiens et les femmes célibataires n’ont pas le droit de recourir à des fécondations in vitro ou à des inséminations artificielles. 

Quelles sont les règles qui encadrent actuellement la PMA ? Comment ont-elles évolué depuis les premières lois bioéthiques de 1994 ? Quelle différence entre l’infertilité et la stérilité ? La PMA est-elle prise en charge par la Sécurité sociale ? Comment fonctionne le don de gamètes ? 

Camille Regache pose ces questions pratiques à Maëlle Le Corre, journaliste, autrice de « La PMA pour les nuls ». 

La PMA, pourquoi ça passe pas ? (2/2)

Épisode 21 – Camille podcast

La procréation médicalement assistée existe depuis les années 1980 en France. Alors, pourquoi son extension aux femmes célibataires et aux couples lesbiens pose-t-elle problème ? Ses opposants évoquent plusieurs arguments sociaux et éthiques, mais au fond, le vrai blocage se situe dans le dépassement du cadre hétérosexuel de la PMA.

En quoi s’inquiéter de la pénurie de gamètes face à l’extension de la PMA revient à donner la priorité aux hétérosexuels dans leur projet de parentalité ? Pourquoi l’opposition entre « PMA sociale » et « PMA médicale » n’a-t-elle pas lieu d’être ? La loi bioéthique en discussion inclut-elle les personnes trans ? 

Camille Regache répond à ces questions avec Maëlle Le Corre, journaliste, autrice de « La PMA pour les nuls ». 

Guide de la parentalité queer (1/2)

Épisode 21 – Camille podcast

Dans une société hétéronormée, sexiste, homophobe et transphobe, il peut être difficile d’imaginer des façons d’éduquer ses enfants à contre-courant. Pourtant, des approches concrètes existent, en termes de réflexions, d’attitudes et de vocabulaire, pour inculquer des valeurs féministes ou queer à son enfant, surtout lorsqu’on est soi-même parent cishétéro.

Qu’est-ce qui constitue une éducation féministe ? En quoi diffère-t-elle d’une approche queer ? Comment aborder la question des vêtements ou celle de l’amour ? Comment amener son enfant à un positionnement critique face aux rapports de pouvoir qui traversent notre société ?

Camille Regache évoque ces questions avec Gabrielle Richard, sociologue, qui prépare un livre sur la parentalité queer, en s’entretenant avec des parents non-hétéro. 

PAULINE, L’UNE PORTE, L’AUTRE ALLAITE

Épisode 130 – Bliss stories
Allaiter ou la magie du corps féminin

Parfois le corps féminin relève de la magie. Car comment imaginer qu’une femme puisse allaiter un enfant qu’elle n’a pas porté, sans jamais avoir allaité elle-même ? Par quel miracle, un corps sans grossesse ni montée de lait comprend qu’il faut démarrer un allaitement ? Et bien, il faut dompter le corps pour l’inciter à la lactation, grâce à un protocole minutieux. On parle alors d’un allaitement induit.

L’allaitement induit du Dr Newman

Même si depuis la nuit des temps de nombreuses femmes ont eu recours à l’allaitement par autrui, ce n’est en 1999 que le Dr Newman a établi un protocole spécifique, testé sur 250 mères adoptives souhaitant nourrir leur bébé. Et toutes ont réussi à allaiter. Pour la première fois, il fut alors établi qu’il n’était pas nécessaire d’avoir été enceinte pour allaiter, et que toutes les femmes, même ménopausées, étaient susceptibles de pouvoir allaiter. 

Allaitement induit : nourrir son bébé sans l’avoir accouché 

Quand Pauline a appris la grossesse de sa compagne, elle était loin d’imaginer avoir recours à l’allaitement induit. D’abord parce que l’histoire d’amour qu’elle vivait pour la première fois avec une femme était inattendue… Ensuite parce qu’elle avait déjà essayé d’allaiter sa première fille, sans succès. Mais c’était sans compter sur les pouvoirs incroyables de son corps, qui, grâce à une assiduité et une motivation à toute épreuve pour mettre en place un allaitement induit, a réussi à produire l’impensable.


Historiquement, la maternité a toujours fait l’objet de nombreuses dissensions dans le féminisme : là où certaines l’ont dénoncée comme aliénante, d’autres l’ont mise en avant pour plus de droits des mères. Aujourd’hui, comment aller plus loin sans figer la maternité dans une essence féminine, ni exclure les mères des mouvements féministes ? Bref, comment politiser la maternité ?


En allant à la rencontre des mères qui se battent contre les violences policières, en évoquant les mouvements de mères pour la justice climatique, en donnant la parole à celles qui décident de se consacrer à leurs enfants, un temps, ou aux mères célibataires qui tentent de tout concilier, avec difficulté, Charlotte Bienaimé donne à entendre la puissance incarnée par des maternités plurielles et dés-uniformisées. Elle s’interroge donc dans cet épisode sur de nouvelles formes de parentalité.

Articles

{Lecture} « Ceci est notre post-partum » d’Illana Weizman

Les Echos Verts

Le post-partum est une expression dont j’avais vaguement entendu parler durant ma grossesse et j’avais cru comprendre qu’il s’agissait d’une période de transition de quelques semaines, entre l’accouchement et le moment où le corps se remettait de cette épreuve et des chamboulements liés à la grossesse. Ainsi, pour moi, globalement, le post-partum, c’était synonyme de lochies, de montée de lait et de rééducation périnéale… Une phase de ma nouvelle vie de maman à laquelle je m’étais dûment préparée en m’équipant de serviettes menstruelles et de coussinets d’allaitement et en me renseignant sur les cours de rééducation périnéale dans mon quartier.

« Je perds du sang, des larmes énormes et un rêve… Ma grossesse s’est arrêtée et je vais devoir survivre »

Au féminin

Le post-partum est une expression dont j’avais vaguement entendu parler durant ma grossesse et j’avais cru comprendre qu’il s’agissait d’une période de transition de quelques semaines, entre l’accouchement et le moment où le corps se remettait de cette épreuve et des chamboulements liés à la grossesse. Ainsi, pour moi, globalement, le post-partum, c’était synonyme de lochies, de montée de lait et de rééducation périnéale… Une phase de ma nouvelle vie de maman à laquelle je m’étais dûment préparée en m’équipant de serviettes menstruelles et de coussinets d’allaitement et en me renseignant sur les cours de rééducation périnéale dans mon quartier.

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Photo de Ylanite KopPhoto de Karolina Grabowska provenant de Pexels

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